Les médecins, diététiciens et nutritionnistes entendent souvent la phrase « je souhaite perdre du poids » ou « je veux maigrir ». Les origines psychologiques et émotionnelles de kilos superflus étant oubliées, nombreuses sont les personnes qui s’attendent à une recette miracle. Hors, il n’en est rien ! Bien que l’on retrouve des similitudes dans les troubles de l’alimentation, chaque individu à un comportement, avec la nourriture, qui lui est propre. D’où l’appellation « troubles des comportements alimentaires ».

Les sucres…

Il suffit de faire les courses et d’observer à quel point les glucides sont omniprésents dans l’alimentation : gâteaux, boissons, pâtes, riz, desserts variés, fruits… Il s’avère que l’homme occidental moderne moyen consomme 35 kg de sucres par an. Pouvez-vous simplement réaliser combien cela fait par jour ? Je vous laisse faire le calcul ! Avant le XIXème siècle, avant l’import de la canne à sucre, la principale source de glucide en occident était la betterave à sucre (et les fruits de saison !) et un homme vivant avant 1900 ne consommait que 3.5kg en moyenne de sucres…par an ! Voyez-vous où je souhaite en venir ?

Cancer, inflammations, migraines, problèmes de dos et de santé diverses sont en grande partie dues aux glucides. Nous de presque chacune de ces pathologies, qu’il s’agit du « mal du siècle ». Hors, ne serait-ce pas causé, en grande partie, par les sucres en surabondance dans notre alimentation actuelle ?

La nourriture émotionnelle

Les sciences nous permettent désormais de remonter plusieurs dizaines de milliers d’années pour comprendre les comportements alimentaires de nos ancêtres. Avant ce que l’on nomme « révolution agricole » ou « néolithique », avant la domestication de plantes et d’animaux il y a à peine plus de 10 000 ans, les êtres humains étaient avant tout des chasseurs-cueilleurs. Les sucres, uniquement présents dans les fruits, étaient denrées rares. À la vue d’un arbre fruitier, l’homme de l’époque n’avait pas d’autre choix que de s’en gaver pour accumuler un nombre de calorie suffisante pour ce qui se rapprochait, parfois, de la survie. Sinon, à son prochain passage, il est fort à parier que des animaux ou d’autres espèces animales aient épuisé tous les stocks de l’arbre !

Malgré l’abondance de la nourriture à notre époque, dans nos placards, réfrigérateurs ou supermarchés, cette part phylogénétique, inscrite dans nos gênes, dans le besoin de s’empiffrer ne peut être écartée

Le jeûne : un fonctionnement naturel oublié

Jeûner fait partie des fonctions naturel de chaque espèce animale. Il n’y a que chez l’homme qu’une croyance s’est ancrée depuis des millénaires : « si tu es malade, tu dois manger ». Pourtant, il suffit d’observer les animaux pour comprendre qu’un animal malade cesse de s’alimenter : cela fait partie du processus naturel de guérison.

D’ailleurs, jeûner était quelque chose de courant, les homos sapiens vivant avant la première révolution agricole. Ils ne disposaient pas toujours des ressources suffisantes pour s’alimenter et les jours de disettes étaient fréquents.

L’hypnose pour modifier nos comportements alimentaires

Ce que l’hypnose peut faire pour les troubles alimentaires :

Nous savons désormais que l’hypnose agit sur l’ADN, qu’elle en permet la modification. Cette fonction purificatrice du jeûne étant toujours présente dans nos gênes. Il est possible de la réactiver.

Il en est de même concernant la satiété, en hypnose, nous pouvons la réactiver pour retrouver un fonctionnement sain.

Grâce à l’hypnose, nous pouvons également modifier les croyances communes et erronées sur fonctionnement du corps dont nous avons parlé précédemment. Pour plus d’informations, www.hypfulness.fr

Tout cela concerne, vous l’aurez compris, des mécanismes profonds sur lesquels nous pouvons travailler en hypnothérapie. Mais il est également des comportements et émotions qui sont propres à chaque individu. La faim émotionnelle est fort éloignée de la « faim physique ». Elle peut être causée par des situations et des interprétations de celles-ci. Ces interprétations déclenchent des émotions induisant un besoin émotionnelle de se nourrir d’un certain type de nourriture (gras, sucré pour la plupart). Avec l’hypnose, nous pourrons travailler sur l’origine de ces compulsions, sur es différents déclencheurs possibles, afin d’en modifier l’impact. Pour plus d’informations, www.hypfulness.fr